... | ... | @@ -92,9 +92,6 @@ Sur les 30 000 (???) nouveaux hectares cadastrés artificialisés, plus de la mo |
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[comment]: <> (ajouter 1 graphique en 5 barres - 5 départements : Surfaces cadastrées artificialisées entre 2009 et 2020 en ha)
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Les villes moyennes et la lointaine périphérie des grandes agglomérationsconnaissent les plus forts taux de croissance. En 6 ans (2009/2015), 14800 nouveaux hectares cadastrés ont été artificialisés, dont plus de la moitié (52%) dans les deux seulsdépartements littoraux (près de 4000 hectares supplémentaires en Vendée comme en Loire-Atlantique). Dans les trois autresdépartements, l’artificialisation des surfacescadastrées est également forte: 2031 hectaresen Mayenne, 2324 hectares dans la Sarthe,2711 hectares dans le Maine-et-Loire. Dans laréalité, l’artificialisation massive de la région estplus forte encore puisque ces chiffres n’incluentpar les voiries nouvelles (car nos cadastrées),dont les surfaces représentent une partimportante de l’artificialisation des territoiresruraux.
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## Une artificialisation soutenue dans les Pays de la Loire, alimentée dans certains départements par les voiries nouvelles
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[comment]: <> (chiffres des commentaires à suivre à mettre à jour)
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... | ... | @@ -103,6 +100,11 @@ En seulement 9 ans, les surfaces artificialisées cadastrées ont augmenté de p |
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Si l’on ajoutait les surfaces non cadastrées récemment artificialisées et notamment les voiries nouvelles, ces chiffres seraient nettement supérieurs. L’interprétation de photos aériennes prises entre 2013 et 2016 nous renseigne sur l’ampleur réelle de l’artificialisation, une fois les voiries prises en compte. Durant ces trois années, les surfaces non cadastrées majorent les chiffres de l’artificialisation de 8 % à un tiers selon les départements.
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Les Pays de la Loire sont ainsi la seconde région à s’être la plus artificialisée depuis 2010.
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## Les villes moyennes et la lointaine périphérie des grandes agglomérations connaissent les plus forts taux de croissance.
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## L’artificialisation nouvelle a très majoritairement une fonction résidentielle.
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La Vendée fait figure d’exception en consacrant à l’activité économique un tiers des nouveaux hectares artificialisés.
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## Progression forte de l'emprise au sol du bâti
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[comment]: <> (chiffres des commentaires à suivre à mettre à jour par comparaison des millésimes 2014 et 2019)
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Entre 2012 et 2017, on estime à plus de 2,6 millions de m² la progression de l'emprise au sol du bâti dans la région, soit 2600 hectares, correspondant à 0,08% de la surface régionale. La part de l'emprise au sol du bâti a, quant à elle, progressé, passant de 1,28% de la surface régionale en 2012 à 1,36% en 2017.La Loire-Atlantique, le Maine-et-Loire et la Vendée captent plus des trois-quarts des nouvelles emprises (77%). L'attrait du littoral et la proximité d'axes routiers déterminent la localisation de constructions nouvelles, souvent consommatrices de sols agricoles.
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... | ... | @@ -135,10 +137,26 @@ Autrement dit, moins le territoire est dense, plus la croissance de l'emprise au |
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[comment]: <> (cartographie communale du taux de croissance de l'emprise au sol du bâti entre 2014 et 2019)
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# 4. Efficacité
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# 3. Efficacité
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[comment]: <> (chiffres des commentaires à suivre à mettre à jour)
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## Un étalement urbain fort dans deux départements des Pays de la Loire
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Selon l’Agence européenne pour l’environnement (EEA), il y a étalement urbain quand la surface urbanisée croît plus vite que la population.
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Alors que 17 750 hectares de surfaces cadastrées ont été artificialisés entre 2010 et 2017, la région a accueilli 186 500 personnes.
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Le Cerema a mis au point une méthode de calcul qui identifie huit classes, la moitié (de 1 à 2) qualifiant les territoires sans étalement urbain, la seconde (de 3 à 6) ceux avec étalement urbain.
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• Classe 1 : Régression des surfaces artificialisées avec gain de population
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• Classe 2a : Croissance de la population supérieure ou égale à la croissance des surfaces artificialisées cadastrées
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• Classe 2b : Perte de population inférieure ou égale à la régression des surfaces artificialisées
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• Classe 2c : Recul des surfaces artificialisées inférieur au recul de la population
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• Classe 3 : Croissance des surfaces artificialisées relativement + faible que la moyenne nationale mais supérieure à la population
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• Classe 4 : Croissance + forte que la moyenne nationale des surfaces artificialisées mais moins rapide que 2 fois celle de la population
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• Classe 5 : Croissance + forte que la moyenne nationale des surfaces artificialisées et deux fois plus rapide que celle de la population
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• Classe 6 : Croissance des surfaces artificialisées avec perte de la population
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Les classes 1 et 2, hormis la 2b, ne sont pas représentées en Pays de la Loire.
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[comment]: <> (cartographie communale de l'étalement urbain)
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## L'emprise au sol d'un habitant des Pays de la Loire varie de 1 à 15 selon les communes.
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En 2017, la Vendée (153m²/hab) et la Mayenne (160m²/hab) consomment 1,7fois plus de surfaces par habitant que la Loire-Atlantique (92m²/hab). La moyenne régionale a augmenté de 2,5 m² entre 2012 et 2017, passant de 115 à 117,5m²/hab. Hormis en Loire-Atlantique, la tendance est partout à la hausse. Dans le rural et la périphérie des grands centres urbains (cf. typologie page 15),l'emprise au sol rapportée au nombre d'habitants est plus élevée, tout comme celle rapportée au nombre de logements. A l’inverse, dans les centres urbains et leurs proches banlieues, les ratios sont les plus faibles en raison du dynamisme démographique. Sainte-Gemme_sur-Loire, dans la banlieue d’Angers fait cependant exception (225 m²/hab), en raison notamment de l’importance des surfaces dédiées aux serres (bâti léger).
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[comment]: <> (graphique en 6 barres - région + 5 départements : Emprise au sol moyenne 2014 - 2019 en m² pour un habitant présent)
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... | ... | @@ -170,32 +188,40 @@ La vacance est souvent plus élevée en secteur rural qu'en milieu urbain. Cepen |
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[comment]: <> (chiffres des commentaires à suivre à mettre à jour)
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Sur cette période, l’artificialisation d'un nouvel hectare cadastré a ainsi permis d'accueillir un peu plus de dix habitants. Si l’on ajoute les voiries nouvelles, c’est plus de 1000 m² qui ont été artificialisés pour l’accueil d’un nouveau Ligérien.
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La taille moyenne d'une parcelle résidentielle serait, en Pays-de-la-Loire, de près de 1200 m² (chiffre Sitadel ancien à actualiser).
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## Les villes moyennes et la lointaine périphérie des grandes agglomérations connaissent les plus forts taux de croissance.
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## L’artificialisation nouvelle a très majoritairement une fonction résidentielle.
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La Vendée fait figure d’exception en consacrant à l’activité économique un tiers des nouveaux hectares artificialisés.
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## Des choix portés sur le développement économique, souvent non corrélés à l’accueil de nouveaux habitants.
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Par ailleurs, la vocation économique de nouvelles surfaces artificialisées n’est pas corrélée à l’accueil de nouveaux habitants, dans certains territoires où, par ailleurs, les parcelles résidentielles y sont en moyenne plus grandes qu’ailleurs.
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## La Loire-Atlantique opte pour des formes urbaines plus denses, en captant plus de la moitié des nouveaux appartements de la région.
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## Un ralentissement qui semblait s’amorcer ne se confirmerait finalement pas.
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Dans les Pays de la Loire, la croissance de l’artificialisation ralentit cependant davantage que la moyenne nationale. En Sarthe et dans le Maine-et-Loire notamment, un ralentissement de la croissance de l’artificialisation semblait plus important.
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Après une baisse en 2015, la surface moyenne artificialisée pour l’accueil d’un nouveau Ligérien est repartie à la hausse.
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## Un étalement urbain fort dans deux départements des Pays de la Loire
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Selon l’Agence européenne pour l’environnement (EEA), il y a étalement urbain quand la surface urbanisée croît plus vite que la population.
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Alors que 17 750 hectares de surfaces cadastrées ont été artificialisés entre 2010 et 2017, la région a accueilli 186 500 personnes.
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Le Cerema a mis au point une méthode de calcul2 qui identifie huit classes, la moitié (de 1 à 2) qualifiant les territoires sans étalement urbain, la seconde (de 3 à 6) ceux avec étalement urbain.
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• Classe 1 : Régression des surfaces artificialisées avec gain de population
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• Classe 2a : Croissance de la population supérieure ou égale à la croissance des surfaces artificialisées cadastrées
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• Classe 2b : Perte de population inférieure ou égale à la régression des surfaces artificialisées
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• Classe 2c : Recul des surfaces artificialisées inférieur au recul de la population
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• Classe 3 : Croissance des surfaces artificialisées relativement + faible que la moyenne nationale mais supérieure à la population
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• Classe 4 : Croissance + forte que la moyenne nationale des surfaces artificialisées mais moins rapide que 2 fois celle de la population
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• Classe 5 : Croissance + forte que la moyenne nationale des surfaces artificialisées et deux fois plus rapide que celle de la population
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• Classe 6 : Croissance des surfaces artificialisées avec perte de la population
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Les classes 1 et 2, hormis la 2b, ne sont pas représentées en Pays de la Loire.
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# 4. Capacité à poursuivre le modèle
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## Et si l'artificialisation se poursuivait...
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L’urbanisation hors routes (l’artificialisation) a conquis 30 000 hectares en un peu plus d'une décennie, entre 2009 et 2020, au détriment des espaces agricoles et naturels.
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Cette évolution paraît faible au regard de la surface régionale (plus de 3,2 millions d’hectares).
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Cependant, chaque hectare artificialisé correspond à une perte quasi irréversible d’espace naturel ou agricole. En 2027, en maintenant le rythme actuel, près de 30000 hectares supplémentaires (hors routes) auront encore été artificialisés dans les Pays de la Loire, dont plus de la moitié (15500) dans les seuls départements littoraux. Au rythme de croissance 2009/2015, pourtant observé en période de ralentissement économique, il suffira d’à peine plus de cent ans (en 2114) pour doubler les surfaces artificialisées de 2009. Les écarts entre départements sont bien-entendu très importants, allant de 70 années (en l’an 2079) pour la Mayenne, à 120 ans (en l’an 2131) pour le Maine-et-Loire.
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[comment]: <> (chronologie estimant le temps nécessaire pour doubler les surfaces artificialisées de 2009)
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## Un étalement urbain qui, s’il se poursuivait, deviendrait difficilement acceptable.
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[comment]: <> (chiffres des commentaires à suivre à mettre à jour)
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Les projections de population *Omphale* réalisées jusqu'en 2050 par l'Insee sont particulièrement favorables aux Pays de la Loire.
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Si ces nouveaux habitants consomment autant de surfaces cadastrées que ceux arrivés durant la période 2009/2017, l’écart entre les taux de croissance de l’artificialisation et de la population se creusera encore, accentuant le phénomène d’étalement urbain à l’œuvre. Quel que soit le scénario (tendanciel, haut ou bas), si la manière d’aménager l’espace se perpétuait, l’artificialisation coïnciderait de moins en moins avec une augmentation de la population et serait difficilement acceptable. Ainsi, il faudrait artificialiser plus de 68 500 hectares supplémentaires d'ici 2050 pour accueillir les 720 000 ligériens attendus, soit 2,2 % du territoire cadastré de la région.
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Si ces nouveaux habitants consomment autant de surfaces cadastrées que ceux arrivés durant la période 2009/2017, l’écart entre les taux de croissance de l’artificialisation et de la population se creusera encore, accentuant le phénomène d’étalement urbain à l’œuvre. Quel que soit le scénario (tendanciel, haut ou bas), si la manière d’aménager l’espace se perpétuait, l’artificialisation coïnciderait de moins en moins avec une augmentation de la population et serait difficilement acceptable. Ainsi, il faudrait artificialiser plus de 68 500 hectares supplémentaires d'ici 2050 pour accueillir les 720 000 ligériens attendus, soit 2,2 % du territoire cadastré de la région.
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# 5. Capacité à poursuivre le modèle
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[comment]: <> (trois araignées, une par hypothèse haute, centrale et basse d'*Omphale*, estimant la croissance des surfaces cadastrées et celles de la population à l'horizon 2050)
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# 6. Définitions et méthodes de traitement |
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# 5. Définitions et méthodes de traitement |