| ... | ... | @@ -23,7 +23,7 @@ Alors qu’une gestion durable des espaces atténuerait l’ampleur du dérègle |
|
|
|
|
|
|
|
En 2017, l’emprise au sol de tous les bâtiments de la région correspond à 437 millions de m² (soit 44 000 hectares). La Loire-Atlantique, le Maine-et-Loire et la Vendée accueillent, à eux trois,les 3/4 de ces emprises. En Loire-Atlantique et en Vendée, on observe une forte concentration des communes où l'emprise au sol du bâti est élevée.Parmi les 50 communes où l'emprise au sol du bâti est la plus élevée, seules 4 se situent en Mayenne et en Sarthe. 8 sont des communes littorales à l’habitat dense en front de mer. Plusieurs communes nouvelles, en raison de l’importance de leur superficie,ont également une emprise du bâti très élevée. Les autres sont des préfectures, des sous-préfectures ou des chefs-lieux de cantons.
|
|
|
|
|
|
|
|
[comment]: <> (graphique [comment]: <> (graphique en barres des 5 départements de la région de l'emprise au sol du bâti en 2019 en hectare)
|
|
|
|
[comment]: <> (graphique en barres des 5 départements de la région de l'emprise au sol du bâti en 2019 en hectare)
|
|
|
|
|
|
|
|
## 87% des surfaces cadastrées de la région revêtent un caractère naturel ou agricole.
|
|
|
|
|
| ... | ... | @@ -36,16 +36,12 @@ Au 1er janvier 2016, on recense 2,82 millions d’hectares de surfaces naturelle |
|
|
|
[comment]: <> (ajouter 2 graphiques en barres : 1. Part des surfaces Naf dans la surface départementale en 2020 en % + 2. Surfaces naturelles, agricoles et forestières cadastrées en 2020 en hectares)
|
|
|
|
[comment]: <> (carte Pays de la Loire)
|
|
|
|
|
|
|
|
## L'implantation du bâti léger n'est pas liée qu'au peuplement.
|
|
|
|
## La densité du bâti est synonyme de densité de population.
|
|
|
|
|
|
|
|
La part du bâti dur et léger dans la surface communale constitue un indicateur de densité. En Pays-de-la-Loire au 1er janvier 2017,1,36% du territoire est occupé par du bâti (1,13% pour du bâti dur et 0,23% pour du bâti léger). Cinq ans plus tôt au 1er janvier2012, 1,28% du territoire était occupé par du bâti (1,07% pour du bâti dur et 0,21% pour du bâti léger). Au niveau départemental, ce poids de l'emprise au sol du bâti fluctue du simple au double entre la Mayenne (0,95% du département) et la Loire-Atlantique (1,81%). Le caractère dense d'une commune s'explique à la fois par la topographie et l'histoire. En Brière, la commune de Saint-Joachim, en grande partie recouverte de marais, est ainsi très peu dense. Par ailleurs, l'attractivité des agglomérations et, plus récemment, des communes proches du littoral explique qu'elles soient plus construites que d'autres. Outre de nombreux logements, les agglomérations abritent des bureaux, des centres commerciaux, des services administratifs, des infrastructures de loisirs, etc. Sur le littoral, l'attractivité de la mer explique la densification de l'espace disponible.Les quatre communes les plus denses sont les Sables-d'Olonne (17.9%), suivie de Nantes (17.7%), Montaigu (15.6%) et Le Mans(15,3%). A l'inverse, les quatre communes les moins denses (moins de 0,3%) sont la-Breille-les-Pins dans le Maine et Loire, La Bosse dans le Perche et la commune boisée de Château-l'Hermitage au sud du Mans.
|
|
|
|
|
|
|
|
L'implantation du bâti léger n'est pas liée qu'au peuplement.
|
|
|
|
Des communes, pourtant éloignées des centres urbains ou du littoral, consacrent une part importante de leur surface au bâti. Il s'agit de communes où le bâti léger (cf. définition en fin de publication) occupe une place importante.
|
|
|
|
|
|
|
|
[comment]: <> (carte Pays de la Loire : emprise au sol du bâti dur et léger selon le plan cadastral)
|
|
|
|
|
|
|
|
[comment]: <> (chiffres des commentaires à suivre à mettre à jour)
|
|
|
|
L'implantation de bâti léger n'est pas liée qu'à la présence d'habitants mais également à une manière d'habiter et de travailler sur un territoire.
|
|
|
|
Les espaces périurbains et le littoral concentrent beaucoup de bâti léger. Les Mauges, le nord de la Loire-Atlantique et de la Mayenne, des secteurs pourtant moins peuplés, sont également très consommateurs de surfaces pour du bâti léger. Ce bâti léger correspond à des structures pour le bétail, la production laitière (laiterie, etc.) ou encore le tourisme (caravaning). Quelques communes péri-urbaines comportent également une part importante de bâti léger, telles que Saint-Julien-de-Concelles (463 000m²) ou Haute-Goulaine (395 000m²): il s'agit en grande partie de serres ou de hangars semi-ouverts destinés aux activités de maraîchage.Le bâti léger peut représenter jusqu’à la moitié des surfaces bâties d'une commune.Dans la région, le bâti léger représente 16,8% de l’emprise au sol totale. Cette part des constructions légères dans l’ensemble du bâti varie de 14,4% pour le département de la Vendée à 26,4% pour le département de la Mayenne.La part du bâti léger dans le total des surfaces urbanisées varie plus fortement encore d'une commune à l'autre. Les secteurs qui en sont les plus dotés sont la Mayenne (pays de Craon, de Loiron, d’Ernée, Mont des Avaloirs), le pays segréen, beaugeois, le rétro-littoral,les vallées de la Braye et de l’Anille, le nord-est de la Loire-Atlantique et le sud-Vendée. Les constructions légères peuvent représenter plus de la moitié des surfaces bâties d'une commune (près de 60% à Rennes-en-Grenouille en Mayenne). Parmi les 37 communes où le bâti léger représente plus de 44% du bâti total, 34 se situent en Mayenne. A l'inverse, toujours dans le classement des communes où le bâti léger occupe une part importante du bâti total, il faut attendre la 56ème place pour en trouver uneen Vendée (en l’occurrence, Le Gué-de-Velluire où 42% du bâti est léger).
|
|
|
|
|
|
|
|
# 2. Un territoire plus artificialisé que la moyenne régionale
|
|
|
|
|
| ... | ... | @@ -62,9 +58,20 @@ Les Pays de la Loire sont ainsi la seconde région à s’être la plus artifici |
|
|
|
|
|
|
|
[comment]: <> (chiffres des commentaires à suivre à mettre à jour)
|
|
|
|
|
|
|
|
## La densité du bâti est synonyme de densité de population.
|
|
|
|
|
|
|
|
La part du bâti dur et léger dans la surface communale constitue un indicateur de densité. En Pays-de-la-Loire au 1er janvier 2017,1,36% du territoire est occupé par du bâti (1,13% pour du bâti dur et 0,23% pour du bâti léger). Cinq ans plus tôt au 1er janvier2012, 1,28% du territoire était occupé par du bâti (1,07% pour du bâti dur et 0,21% pour du bâti léger). Au niveau départemental, ce poids de l'emprise au sol du bâti fluctue du simple au double entre la Mayenne (0,95% du département) et la Loire-Atlantique (1,81%). Le caractère dense d'une commune s'explique à la fois par la topographie et l'histoire. En Brière, la commune de Saint-Joachim, en grande partie recouverte de marais, est ainsi très peu dense. Par ailleurs, l'attractivité des agglomérations et, plus récemment, des communes proches du littoral explique qu'elles soient plus construites que d'autres. Outre de nombreux logements, les agglomérations abritent des bureaux, des centres commerciaux, des services administratifs, des infrastructures de loisirs, etc. Sur le littoral, l'attractivité de la mer explique la densification de l'espace disponible.Les quatre communes les plus denses sont les Sables-d'Olonne (17.9%), suivie de Nantes (17.7%), Montaigu (15.6%) et Le Mans(15,3%). A l'inverse, les quatre communes les moins denses (moins de 0,3%) sont la-Breille-les-Pins dans le Maine et Loire, La Bosse dans le Perche et la commune boisée de Château-l'Hermitage au sud du Mans.
|
|
|
|
## L'emprise au sol d'un habitant des Paysde la Loire varie de 1 à 15 selon les communes.
|
|
|
|
En 2017, la Vendée (153m²/hab) et laMayenne (160m²/hab) consomment 1,7foisplus de surfaces par habitant que la Loire-Atlantique (92m²/hab).La moyenne régionale a augmenté de 2,5 m²entre 2012 et 2017, passant de 115 à 117,5m²/hab. Hormis en Loire-Atlantique, latendance est partout à la hausse.Dans le rural et la périphérie des grandscentres urbains (cf. typologie page 15),l'emprise au sol rapportée au nombred'habitants est plus élevée, tout comme cellerapportée au nombre de logements. A l’inverse, dans les centres urbains et leurs proches banlieues, les ratios sont les plus faibles enraison du dynamisme démographique. Sainte-Gemme_sur-Loire, dans la banlieue d’Angers fait cependant exception (225 m²/hab), enraison notamment de l’importance des surfaces dédiées aux serres (bâti léger).
|
|
|
|
|
|
|
|
## L'implantation du bâti léger n'est pas liée qu'au peuplement.
|
|
|
|
|
|
|
|
L'implantation du bâti léger n'est pas liée qu'au peuplement.
|
|
|
|
Des communes, pourtant éloignées des centres urbains ou du littoral, consacrent une part importante de leur surface au bâti. Il s'agit de communes où le bâti léger (cf. définition en fin de publication) occupe une place importante.
|
|
|
|
|
|
|
|
[comment]: <> (carte Pays de la Loire : emprise au sol du bâti dur et léger selon le plan cadastral)
|
|
|
|
|
|
|
|
[comment]: <> (chiffres des commentaires à suivre à mettre à jour)
|
|
|
|
L'implantation de bâti léger n'est pas liée qu'à la présence d'habitants mais également à une manière d'habiter et de travailler sur un territoire.
|
|
|
|
Les espaces périurbains et le littoral concentrent beaucoup de bâti léger. Les Mauges, le nord de la Loire-Atlantique et de la Mayenne, des secteurs pourtant moins peuplés, sont également très consommateurs de surfaces pour du bâti léger. Ce bâti léger correspond à des structures pour le bétail, la production laitière (laiterie, etc.) ou encore le tourisme (caravaning). Quelques communes péri-urbaines comportent également une part importante de bâti léger, telles que Saint-Julien-de-Concelles (463 000m²) ou Haute-Goulaine (395 000m²): il s'agit en grande partie de serres ou de hangars semi-ouverts destinés aux activités de maraîchage.Le bâti léger peut représenter jusqu’à la moitié des surfaces bâties d'une commune.Dans la région, le bâti léger représente 16,8% de l’emprise au sol totale. Cette part des constructions légères dans l’ensemble du bâti varie de 14,4% pour le département de la Vendée à 26,4% pour le département de la Mayenne.La part du bâti léger dans le total des surfaces urbanisées varie plus fortement encore d'une commune à l'autre. Les secteurs qui en sont les plus dotés sont la Mayenne (pays de Craon, de Loiron, d’Ernée, Mont des Avaloirs), le pays segréen, beaugeois, le rétro-littoral,les vallées de la Braye et de l’Anille, le nord-est de la Loire-Atlantique et le sud-Vendée. Les constructions légères peuvent représenter plus de la moitié des surfaces bâties d'une commune (près de 60% à Rennes-en-Grenouille en Mayenne). Parmi les 37 communes où le bâti léger représente plus de 44% du bâti total, 34 se situent en Mayenne. A l'inverse, toujours dans le classement des communes où le bâti léger occupe une part importante du bâti total, il faut attendre la 56ème place pour en trouver une en Vendée (en l’occurrence, Le Gué-de-Velluire où 42% du bâti est léger).
|
|
|
|
|
|
|
|
## Plus de 1 000 m² artificialisés par Ligérien.
|
|
|
|
|
| ... | ... | |