| ... | @@ -132,14 +132,14 @@ Les communes, dont l’emprise au sol des bâtiments est restée stable, sont pe |
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## La bande littorale se densifie.
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## La bande littorale se densifie.
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Dans les communes littorales souvent déjà denses, l’emprise au sol du bâti a augmenté de 168 hectares en 5 ans. Cette croissance est supportée pour les 3/4 par les communes littorales vendéennes.
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Dans les communes littorales souvent déjà denses, l’emprise au sol du bâti a augmenté de 168 hectares en 5 ans. Cette croissance est supportée pour les 3/4 par les communes littorales vendéennes.
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Les villes littorales, en particulier, parviennent encore à densifier l’habitat existant au sein de l’enveloppe urbaine existante. En cinq ans,l’emprise au sol de Saint-Gilles-Croix-de-Vie en Vendée,par exemple, a augmenté de 7 hectares par densification et utilisation des dents creuses (cf. vue aérienne le long de la Jaunay). Parallèlement, la population municipale a augmenté, entre 2010 et 2015, de 290 habitants (343 en comptant ceux comptés à part). Les territoires, où une unité est très consommatrice de sol, accentuent leur différence. Pondérer les variations d'emprise au sol en fonction du nombre d'habitants, de logements et de l'espace disponible témoigne, sur une période de cinq ans, l’accentuation des comportements.
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Les villes littorales, en particulier, parviennent encore à densifier l’habitat existant au sein de l’enveloppe urbaine existante. En cinq ans, l’emprise au sol de Saint-Gilles-Croix-de-Vie en Vendée, par exemple, a augmenté de 7 hectares par densification et utilisation des dents creuses. Parallèlement, la population municipale a augmenté, entre 2010 et 2015, de 290 habitants (343 en comptant ceux comptés à part). Les territoires, où une unité est très consommatrice de sol, accentuent leur différence. Pondérer les variations d'emprise au sol en fonction du nombre d'habitants, de logements et de l'espace disponible témoigne, sur une période de cinq ans, l’accentuation des comportements.
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## Plus l'on s'éloigne d'un centre urbain, plus une unité (logement ou habitant) a consommé de sols entre 2012 et 2017.
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## Plus l'on s'éloigne d'un centre urbain, plus une unité (logement ou habitant) a consommé de sols entre 2012 et 2017.
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Autrement dit, moins le territoire est dense, plus la croissance de l'emprise au sol rapportée à l’habitant ou au logement a été forte. Le littoral fait cependant exception à ce principe. Qu'elle soit rapportée au nombre d'habitants et dans une moindre mesure au nombre de logements, la variation de l'emprise au sol du bâti reste toujours élevée.
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Autrement dit, moins le territoire est dense, plus la croissance de l'emprise au sol rapportée à l’habitant ou au logement a été forte. Le littoral fait cependant exception à ce principe. Qu'elle soit rapportée au nombre d'habitants et dans une moindre mesure au nombre de logements, la variation de l'emprise au sol du bâti reste toujours élevée.
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[comment]: <> (cartographie communale du taux de croissance de l'emprise au sol du bâti entre 2014 et 2019)
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# 3. Efficacité
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# 3. L'artificialisation ne permet pas toujours d'accueillir de nouveaux habitants.
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[comment]: <> (chiffres des commentaires à suivre à mettre à jour)
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| ... | @@ -161,6 +161,7 @@ Les classes 1 et 2, hormis la 2b, ne sont pas représentées en Pays de la Loire |
... | @@ -161,6 +161,7 @@ Les classes 1 et 2, hormis la 2b, ne sont pas représentées en Pays de la Loire |
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## L'emprise au sol d'un habitant des Pays de la Loire varie de 1 à 15 selon les communes.
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## L'emprise au sol d'un habitant des Pays de la Loire varie de 1 à 15 selon les communes.
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En 2017, la Vendée (153m²/hab) et la Mayenne (160m²/hab) consomment 1,7fois plus de surfaces par habitant que la Loire-Atlantique (92m²/hab). La moyenne régionale a augmenté de 2,5 m² entre 2012 et 2017, passant de 115 à 117,5m²/hab. Hormis en Loire-Atlantique, la tendance est partout à la hausse. Dans le rural et la périphérie des grands centres urbains (cf. typologie page 15),l'emprise au sol rapportée au nombre d'habitants est plus élevée, tout comme celle rapportée au nombre de logements. A l’inverse, dans les centres urbains et leurs proches banlieues, les ratios sont les plus faibles en raison du dynamisme démographique. Sainte-Gemme_sur-Loire, dans la banlieue d’Angers fait cependant exception (225 m²/hab), en raison notamment de l’importance des surfaces dédiées aux serres (bâti léger).
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En 2017, la Vendée (153m²/hab) et la Mayenne (160m²/hab) consomment 1,7fois plus de surfaces par habitant que la Loire-Atlantique (92m²/hab). La moyenne régionale a augmenté de 2,5 m² entre 2012 et 2017, passant de 115 à 117,5m²/hab. Hormis en Loire-Atlantique, la tendance est partout à la hausse. Dans le rural et la périphérie des grands centres urbains (cf. typologie page 15),l'emprise au sol rapportée au nombre d'habitants est plus élevée, tout comme celle rapportée au nombre de logements. A l’inverse, dans les centres urbains et leurs proches banlieues, les ratios sont les plus faibles en raison du dynamisme démographique. Sainte-Gemme_sur-Loire, dans la banlieue d’Angers fait cependant exception (225 m²/hab), en raison notamment de l’importance des surfaces dédiées aux serres (bâti léger).
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[comment]: <> (graphique en 6 barres - région + 5 départements : Emprise au sol moyenne 2014 - 2019 en m² pour un habitant présent)
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[comment]: <> (graphique en 6 barres - région + 5 départements : Emprise au sol moyenne 2014 - 2019 en m² pour un habitant présent)
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Deux exemples: l’emprise au sol du bâti à Nantes correspond à 38 m² par habitant, alors que, pour Nauvay et ses 11 habitants, elle correspond à 800 m², du fait d'un habitat exclusivement individuel composé notamment de corps de ferme et d’un château servant de bâtiment administratif.Ainsi, un habitant consommera plus de surfaces dans les communes moins peuplées, où il existe quasi-exclusivement des logements de type individuel ayant une emprise au sol par habitant plus importante. Le sud du Castelbriantais, le pays de Haute-Mayenne, le Vihiersois Haut-Layon, le canton de Noyant, le grand Lucé Sarthois ou encore le Saosnois sont des secteurs où sont consommés au moins 230 m²/habitant de sol pour du bâti.
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Deux exemples: l’emprise au sol du bâti à Nantes correspond à 38 m² par habitant, alors que, pour Nauvay et ses 11 habitants, elle correspond à 800 m², du fait d'un habitat exclusivement individuel composé notamment de corps de ferme et d’un château servant de bâtiment administratif.Ainsi, un habitant consommera plus de surfaces dans les communes moins peuplées, où il existe quasi-exclusivement des logements de type individuel ayant une emprise au sol par habitant plus importante. Le sud du Castelbriantais, le pays de Haute-Mayenne, le Vihiersois Haut-Layon, le canton de Noyant, le grand Lucé Sarthois ou encore le Saosnois sont des secteurs où sont consommés au moins 230 m²/habitant de sol pour du bâti.
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| ... | @@ -204,7 +205,7 @@ Par ailleurs, la vocation économique de nouvelles surfaces artificialisées n |
... | @@ -204,7 +205,7 @@ Par ailleurs, la vocation économique de nouvelles surfaces artificialisées n |
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Dans les Pays de la Loire, la croissance de l’artificialisation ralentit cependant davantage que la moyenne nationale. En Sarthe et dans le Maine-et-Loire notamment, un ralentissement de la croissance de l’artificialisation semblait plus important.
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Dans les Pays de la Loire, la croissance de l’artificialisation ralentit cependant davantage que la moyenne nationale. En Sarthe et dans le Maine-et-Loire notamment, un ralentissement de la croissance de l’artificialisation semblait plus important.
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Après une baisse en 2015, la surface moyenne artificialisée pour l’accueil d’un nouveau Ligérien est repartie à la hausse.
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Après une baisse en 2015, la surface moyenne artificialisée pour l’accueil d’un nouveau Ligérien est repartie à la hausse.
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# 4. Capacité à poursuivre le modèle
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# 4. La capacité à poursuivre le modèle de développement est réinterrogée.
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## Et si l'artificialisation se poursuivait...
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## Et si l'artificialisation se poursuivait...
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