| ... | ... | @@ -17,14 +17,18 @@ Alors qu’une gestion durable des espaces atténuerait l’ampleur du dérègle |
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## Caractérisé par un habitat dispersé, le territoire régional est plus artificialisé que la moyenne nationale (12%).
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[comment]: <> (graphique des différentes régions)
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[comment]: <> (carte Pays de la Loire)
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[comment]: <> (carte Pays de la Loire : artificialisation selon fichiers fonciers)
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[comment]: <> (chiffres des commentaires à suivre à mettre à jour)
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Les communes les plus construites se trouvent en agglomération ou sur le littoral.
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En Loire-Atlantique et en Vendée, on observe une forte concentration des communes où l'emprise au sol du bâti est élevé. Seules 5 des 50 communes où l'emprise au sol du bâti est la plus élevée se situent en Mayenne et en Sarthe. Seules 10 d'entre elles sont des communes sans statut administratif particulier, le plus souvent situées sur le littoral. Les autres sont des préfectures, des sous-préfectures ou des chefs-lieux de cantons.
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En 2017, l’emprise au sol de tous les bâtiments de la région correspond à 437 millions de m² (soit 44 000 hectares). La Loire-Atlantique, le Maine-et-Loire et la Vendée accueillent, à eux trois,les 3/4 de ces emprises. En Loire-Atlantique et en Vendée, on observe une forte concentration des communes où l'emprise au sol du bâti est élevée.Parmi les 50 communes où l'emprise au sol du bâti est la plus élevée, seules 4 se situent en Mayenne et en Sarthe. 8 sont des communes littorales à l’habitat dense en front de mer. Plusieurs communes nouvelles, en raison de l’importance de leur superficie,ont également une emprise du bâti très élevée. Les autres sont des préfectures, des sous-préfectures ou des chefs-lieux de cantons.
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[comment]: <> (graphique [comment]: <> (graphique en barres des 5 départements de la région de l'emprise au sol du bâti en 2019 en hectare)
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## 87% des surfaces cadastrées de la région revêtent un caractère naturel ou agricole.
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[comment]: <> (chiffres des commentaires à suivre à mettre à jour)
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Les espaces naturels, agricoles et forestiers (Naf) sont ceux qui n’ont pas été artificialisés par l’homme. Selon leur nature, ils sont encore disponibles soit pour l’accueil des espèces (habitats naturels pour la faune et la flore) soit pour la production alimentaire.Ils constituent des espaces privilégiés pour l’extension urbaine.
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87% des surfaces cadastrées de la région revêtent un caractère naturel ou agricole.
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Au 1er janvier 2016, on recense 2,82 millions d’hectares de surfaces naturelles, agricoles et forestières dans la région. La Mayenne est le département le plus couvert (91,4% correspondant à 480 000 hectares). Par comparaison, la Loire-Atlantique n’est couverte qu’à 81,5% (correspondant à 579 000 hectares).
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| ... | ... | @@ -33,16 +37,38 @@ Au 1er janvier 2016, on recense 2,82 millions d’hectares de surfaces naturelle |
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[comment]: <> (carte Pays de la Loire)
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## L'implantation du bâti léger n'est pas liée qu'au peuplement.
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Cependant, des communes, pourtant éloignées des centres urbains ou du littoral, consacrent une partie importante de leur surface au bâti. Il s'agit de communes où le bâti léger occupe une place importante.
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L'implantation du bâti léger n'est pas liée qu'au peuplement.
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Des communes, pourtant éloignées des centres urbains ou du littoral, consacrent une part importante de leur surface au bâti. Il s'agit de communes où le bâti léger (cf. définition en fin de publication) occupe une place importante.
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[comment]: <> (carte Pays de la Loire : emprise au sol du bâti dur et léger selon le plan cadastral)
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L'implantation de bâti léger n'est pas liée qu'à la présence d'habitants mais également à une manière d'habiter et de travailler sur un territoire.
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Les espaces périurbains et le littoral concentrent beaucoup de bâti léger. Les Mauges, le nord de la Loire-Atlantique et de la Mayenne, des secteurs pourtant moins peuplés, sont également très consommateurs de surfaces pour du bâti léger. Ce bâti léger correspond à des structures pour le bétail, la production laitière (laiterie, etc.) ou encore le tourisme (caravaning). Quelques communes péri-urbaines comportent également une part importante de bâti léger, telles que Saint-Julien-de-Concelles (463 000m²) ou Haute-Goulaine (395 000m²): il s'agit en grande partie de serres ou de hangars semi-ouverts destinés aux activités de maraîchage.Le bâti léger peut représenter jusqu’à la moitié des surfaces bâties d'une commune.Dans la région, le bâti léger représente 16,8% de l’emprise au sol totale. Cette part des constructions légères dans l’ensemble du bâti varie de 14,4% pour le département de la Vendée à 26,4% pour le département de la Mayenne.La part du bâti léger dans le total des surfaces urbanisées varie plus fortement encore d'une commune à l'autre. Les secteurs qui en sont les plus dotés sont la Mayenne (pays de Craon, de Loiron, d’Ernée, Mont des Avaloirs), le pays segréen, beaugeois, le rétro-littoral,les vallées de la Braye et de l’Anille, le nord-est de la Loire-Atlantique et le sud-Vendée. Les constructions légères peuvent représenter plus de la moitié des surfaces bâties d'une commune (près de 60% à Rennes-en-Grenouille en Mayenne). Parmi les 37 communes où le bâti léger représente plus de 44% du bâti total, 34 se situent en Mayenne. A l'inverse, toujours dans le classement des communes où le bâti léger occupe une part importante du bâti total, il faut attendre la 56ème place pour en trouver uneen Vendée (en l’occurrence, Le Gué-de-Velluire où 42% du bâti est léger).
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# 2. Un territoire plus artificialisé que la moyenne régionale
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## Une artificialisation soutenue dans les Pays de la Loire, alimentée dans certains départements par les voiries nouvelles
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En seulement 9 ans, les surfaces artificialisées cadastrées ont augmenté de près de 18 000 hectares. Les Pays de la Loire sont ainsi la seconde région à s’être la plus artificialisée depuis 2010, juste après l’Île-de-France.
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Si l’on ajoutait les surfaces non cadastrées récemment artificialisées et notamment les voiries nouvelles, ces chiffres seraient nettement supérieurs. L’interprétation de photos aériennes prises entre 2013 et 2016 nous renseigne sur l’ampleur réelle de l’artificialisation, une fois les voiries prises en compte. Durant ces trois années, les surfaces non cadastrées majorent les chiffres de l’artificialisation de 8 % à un tiers selon les départements.
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Les Pays de la Loire sont ainsi la seconde région à s’être la plus artificialisée depuis 2010.
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# 3. Évolution
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# 4. Efficacité
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## La densité du bâti est synonyme de densité de population.
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La part du bâti dur et léger dans la surface communale constitue un indicateur de densité. En Pays-de-la-Loire au 1er janvier 2017,1,36% du territoire est occupé par du bâti (1,13% pour du bâti dur et 0,23% pour du bâti léger). Cinq ans plus tôt au 1er janvier2012, 1,28% du territoire était occupé par du bâti (1,07% pour du bâti dur et 0,21% pour du bâti léger). Au niveau départemental, ce poids de l'emprise au sol du bâti fluctue du simple au double entre la Mayenne (0,95% du département) et la Loire-Atlantique (1,81%). Le caractère dense d'une commune s'explique à la fois par la topographie et l'histoire. En Brière, la commune de Saint-Joachim, en grande partie recouverte de marais, est ainsi très peu dense. Par ailleurs, l'attractivité des agglomérations et, plus récemment, des communes proches du littoral explique qu'elles soient plus construites que d'autres. Outre de nombreux logements, les agglomérations abritent des bureaux, des centres commerciaux, des services administratifs, des infrastructures de loisirs, etc. Sur le littoral, l'attractivité de la mer explique la densification de l'espace disponible.Les quatre communes les plus denses sont les Sables-d'Olonne (17.9%), suivie de Nantes (17.7%), Montaigu (15.6%) et Le Mans(15,3%). A l'inverse, les quatre communes les moins denses (moins de 0,3%) sont la-Breille-les-Pins dans le Maine et Loire, La Bosse dans le Perche et la commune boisée de Château-l'Hermitage au sud du Mans.
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## Plus de 1 000 m² artificialisés par Ligérien.
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Sur cette période, l’artificialisation d'un nouvel hectare cadastré a ainsi permis d'accueillir un peu plus de dix habitants. Si l’on ajoute les voiries nouvelles, c’est plus de 1000 m² qui ont été artificialisés pour l’accueil d’un nouveau Ligérien.
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La taille moyenne d'une parcelle résidentielle serait, en Pays-de-la-Loire, de près de 1200 m² (chiffre Sitadel ancien à actualiser).
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## Les villes moyennes et la lointaine périphérie des grandes agglomérations connaissent les plus forts taux de croissance.
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| ... | ... | @@ -70,3 +96,7 @@ Les classes 1 et 2, hormis la 2b, ne sont pas représentées en Pays de la Loire |
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## Un étalement urbain qui, s’il se poursuivait, deviendrait difficilement acceptable.
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Les projections de population *Omphale* réalisées jusqu'en 2050 par l'Insee sont particulièrement favorables aux Pays de la Loire.
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Si ces nouveaux habitants consomment autant de surfaces cadastrées que ceux arrivés durant la période 2009/2017, l’écart entre les taux de croissance de l’artificialisation et de la population se creusera encore, accentuant le phénomène d’étalement urbain à l’œuvre. Quel que soit le scénario (tendanciel, haut ou bas), si la manière d’aménager l’espace se perpétuait, l’artificialisation coïnciderait de moins en moins avec une augmentation de la population et serait difficilement acceptable. Ainsi, il faudrait artificialiser plus de 68 500 hectares supplémentaires d'ici 2050 pour accueillir les 720 000 ligériens attendus, soit 2,2 % du territoire cadastré de la région.
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# 5. Capacité à poursuivre le modèle
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# 6. Définitions et méthodes de traitement |