| ... | @@ -81,20 +81,41 @@ Les Pays de la Loire sont ainsi la seconde région à s’être la plus artifici |
... | @@ -81,20 +81,41 @@ Les Pays de la Loire sont ainsi la seconde région à s’être la plus artifici |
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# 3. Évolution
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# 3. Évolution
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## Progression forte de l'emprise au sol du bâti
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[comment]: <> (chiffres des commentaires à suivre à mettre à jour par comparaison des millésimes 2014 et 2019)
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Entre 2012 et 2017, on estime à plus de 2,6 millions de m² la progression de l'emprise au sol du bâti dans la région, soit 2600 hectares, correspondant à 0,08% de la surface régionale. La part de l'emprise au sol du bâti a, quant à elle, progressé, passant de 1,28% de la surface régionale en 2012 à 1,36% en 2017.La Loire-Atlantique, le Maine-et-Loire et la Vendée captent plus des trois-quarts des nouvelles emprises (77%). L'attrait du littoral et la proximité d'axes routiers déterminent la localisation de constructions nouvelles, souvent consommatrices de sols agricoles.
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[comment]: <> (graphique en barres des 5 départements : Variation de l'emprise au sol du bâti dur et léger entre 2014 et 2019 en milliers de mètres carrés)
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## L'emprise au sol du bâti augmente en périphérie des centres urbains.
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L'emprise au sol du bâti des principaux centres urbains et de leurs proches banlieues connaît une croissance limitée. L'essentiel des nouvelles emprises au sol du bâti (78% correspondant à plus de 16 millions de m²) se situe en périphérie des principaux centres urbains ou dans le rural.
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## Le littoral parvient encore à accueillir de nouveaux bâtiments.
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Alors que les communes littorales se disent saturées, l’emprise au sol augmente partout, hormis à la Faute-sur-Mer (- 60 000m² d’emprise) et à l'Aiguillon-sur-Mer (-10000m²), où les mesures prises à la suite de la tempête Xynthia de février 2010 expliquent cette diminution de l’emprise au sol du bâti.La moitié des communes littorales enregistre ainsi une croissance supérieure à 38000 m².
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## La part du bâti léger dans les constructions augmente significativement. Sur les 26 millions de m² d’emprises nouvelles construites entre 2012 et 2017, près de 7 millions correspondent à des constructions légères
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Entre 2012 et 2017, la part du bâti léger dans l’ensemble du bâti a ainsi augmenté (+ 0,6% à l’échelle régionale). Tous les départements connaissent une augmentation, allant de 0,3% pour la Vendée à 1,4% pour la Mayenne.
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[comment]: <> (graphique en barres des 5 départements + la région : Part des constructions légères dans l'ensemble du bâti 2014 - 2019)
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Cette augmentation est le signe d’un attrait pour les constructions plus légères, afin de satisfaire une demande à la fois économique(commerciale et agricole notamment) et de société (garages semi-ouverts, carport, etc.). Ainsi, la périphérie des grands centres urbains et le rural captent 90% des nouvelles emprises de bâti léger (6millions de m² sur les 7).
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## La croissance de l’emprise au sol est un phénomène qui affecte la majorité des communes.
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Les communes, dont l’emprise au sol des bâtiments est restée stable, sont peu nombreuses. Les plus fortes croissances s'expliquent le plus souvent par la construction simultanée de bâtiments d'activité et de maisons individuelles en lotissements. Si une partie des nouveaux bâtiments d'activité est classée en structures légères, leur incidence n'est pas pour autant à négliger. Des serres par exemple artificialisent les sols, consomment de l'énergie pour être chauffées, génèrent du trafic de poids lourds, etc.
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[comment]: <> (carte communale de l'évolution entre 2014 et 2019 de l'emprise au sol du bâti)
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# 4. Efficacité
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# 4. Efficacité
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[comment]: <> (chiffres des commentaires à suivre à mettre à jour)
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[comment]: <> (chiffres des commentaires à suivre à mettre à jour)
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## L'emprise au sol d'un habitant des Pays de la Loire varie de 1 à 15 selon les communes.
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## L'emprise au sol d'un habitant des Pays de la Loire varie de 1 à 15 selon les communes.
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En 2017, la Vendée (153m²/hab) et la Mayenne (160m²/hab) consomment 1,7fois plus de surfaces par habitant que la Loire-Atlantique (92m²/hab). La moyenne régionale a augmenté de 2,5 m² entre 2012 et 2017, passant de 115 à 117,5m²/hab. Hormis en Loire-Atlantique, la tendance est partout à la hausse. Dans le rural et la périphérie des grands centres urbains (cf. typologie page 15),l'emprise au sol rapportée au nombre d'habitants est plus élevée, tout comme celle rapportée au nombre de logements. A l’inverse, dans les centres urbains et leurs proches banlieues, les ratios sont les plus faibles en raison du dynamisme démographique. Sainte-Gemme_sur-Loire, dans la banlieue d’Angers fait cependant exception (225 m²/hab), en raison notamment de l’importance des surfaces dédiées aux serres (bâti léger).
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En 2017, la Vendée (153m²/hab) et la Mayenne (160m²/hab) consomment 1,7fois plus de surfaces par habitant que la Loire-Atlantique (92m²/hab). La moyenne régionale a augmenté de 2,5 m² entre 2012 et 2017, passant de 115 à 117,5m²/hab. Hormis en Loire-Atlantique, la tendance est partout à la hausse. Dans le rural et la périphérie des grands centres urbains (cf. typologie page 15),l'emprise au sol rapportée au nombre d'habitants est plus élevée, tout comme celle rapportée au nombre de logements. A l’inverse, dans les centres urbains et leurs proches banlieues, les ratios sont les plus faibles en raison du dynamisme démographique. Sainte-Gemme_sur-Loire, dans la banlieue d’Angers fait cependant exception (225 m²/hab), en raison notamment de l’importance des surfaces dédiées aux serres (bâti léger).
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[comment]: <> (graphique en 6 barres - région + 5 départements : Emprise au sol moyenne 2012 - 2017 - 2019 en m² pour un habitant présent)
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[comment]: <> (graphique en 6 barres - région + 5 départements : Emprise au sol moyenne 2014 - 2019 en m² pour un habitant présent)
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Deux exemples: l’emprise au sol du bâti à Nantes correspond à 38 m² par habitant, alors que, pour Nauvay et ses 11 habitants, elle correspond à 800 m², du fait d'un habitat exclusivement individuel composé notamment de corps de ferme et d’un château servant de bâtiment administratif.Ainsi, un habitant consommera plus de surfaces dans les communes moins peuplées, où il existe quasi-exclusivement des logements de type individuel ayant une emprise au sol par habitant plus importante. Le sud du Castelbriantais, le pays de Haute-Mayenne, le Vihiersois Haut-Layon, le canton de Noyant, le grand Lucé Sarthois ou encore le Saosnois sont des secteurs où sont consommés au moins 230 m²/habitant de sol pour du bâti.
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Deux exemples: l’emprise au sol du bâti à Nantes correspond à 38 m² par habitant, alors que, pour Nauvay et ses 11 habitants, elle correspond à 800 m², du fait d'un habitat exclusivement individuel composé notamment de corps de ferme et d’un château servant de bâtiment administratif.Ainsi, un habitant consommera plus de surfaces dans les communes moins peuplées, où il existe quasi-exclusivement des logements de type individuel ayant une emprise au sol par habitant plus importante. Le sud du Castelbriantais, le pays de Haute-Mayenne, le Vihiersois Haut-Layon, le canton de Noyant, le grand Lucé Sarthois ou encore le Saosnois sont des secteurs où sont consommés au moins 230 m²/habitant de sol pour du bâti.
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[comment]: <> (cartographie communale : Emprise au sol du bâti par habitant 2019 en m²)
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[comment]: <> (cartographie communale : Emprise au sol du bâti par habitant 2019 en m²)
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## L'emprise au sol moyenne rapportée à un logement des Pays de la Loire varie également de 1 à 15 selon la commune.
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## L'emprise au sol moyenne rapportée à un logement des Pays de la Loire varie également de 1 à 15 selon la commune.
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L’emprise au sol moyenne rapportée à un logement est un indicateur à privilégier, au détriment de l’emprise au sol rapportée à l’habitant, dans les territoires où la vacance des logements est forte et/ou le nombre de résidences principales est élevée (le littoral et certains territoires ruraux). A un logement de Mayenne, présent en 2015 dans Filocom, correspond 312 m² d’emprise au sol du bâti (292 m², cinq ans auparavant), soit presque 1,7fois plus d'emprise qu’en Loire-Atlantique (174m²/logement). Pour un logement à Nantes, on comptabilise en moyenne 66m² d'emprise au sol du bâti communal. A l'opposé, du fait d'un habitat exclusivement individuel et d'activités essentiellement agricoles, près de 900m² sont rapportées à un logement de Dehault dans le Perche sarthois
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L’emprise au sol moyenne rapportée à un logement est un indicateur à privilégier, au détriment de l’emprise au sol rapportée à l’habitant, dans les territoires où la vacance des logements est forte et/ou le nombre de résidences principales est élevée (le littoral et certains territoires ruraux). A un logement de Mayenne, présent en 2015 dans Filocom, correspond 312 m² d’emprise au sol du bâti (292 m², cinq ans auparavant), soit presque 1,7fois plus d'emprise qu’en Loire-Atlantique (174m²/logement). Pour un logement à Nantes, on comptabilise en moyenne 66m² d'emprise au sol du bâti communal. A l'opposé, du fait d'un habitat exclusivement individuel et d'activités essentiellement agricoles, près de 900m² sont rapportées à un logement de Dehault dans le Perche sarthois
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[comment]: <> (graphique en 6 barres - région + 5 départements : Emprise au sol moyenne en m² pour un logement présent en 2012, 2017, 2019)
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[comment]: <> (graphique en 6 barres - région + 5 départements : Emprise au sol moyenne en m² pour un logement présent en 2014, 2019)
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## L’emprise au sol moyenne pour un logement a augmenté de 5 m².
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## L’emprise au sol moyenne pour un logement a augmenté de 5 m².
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